Sky Fred
Les aventures du Fredo un peu partout sur la planete
lundi 11 novembre 2019
mercredi 20 février 2019
dimanche 17 février 2019
Vol dans le bocal. Ice Cream.
Pas de vol la semaine dernière car beaucoup de vent.
Hier et avant hier c'était volable mais dans des conditions parfaitement détestable. Comme voler à travers une inversion en permanence. J'ai pas aimé du tout et j'ai été sagement me poser.
Aujourd'hui le ciel semblait similaire. C'est aussi le début d'une compétition delta pour une semaine. J'ai attendu sagement au déco que les compétiteurs aient évacué l'espace pour partir. Les conditions restent fortes (toujours quelques gros dust-devil ici ou là) mais raisonnables. Je monte vers 3000m et pars avec le vent au nord. Il n'est pas si tard pour faire 100km. A 20km je rencontre les premiers deltas sur le retour pour le goal à la ferme. Je fais demi tour pour profiter un peu du spectacle. Car les poses delta sont parfois spectaculaires ;-)
Au dessus de la ferme je refais un gros plein et je rentre sur Manilla.
J'ai le droit à un beau vrac surprenant alors que j'étais au plus fort de la dégueulante bien accéléré. Celui là, je ne l'ai pas vu venir du tout. Sans conséquence. Je pose sur le terrain de Criket. J'ai perdu le compte des glaces pour la ice cream cup mais le tableau affiche ma 10ieme glace. Il doit en manquer quelques unes. Pas grave. Content.
Hier et avant hier c'était volable mais dans des conditions parfaitement détestable. Comme voler à travers une inversion en permanence. J'ai pas aimé du tout et j'ai été sagement me poser.
Aujourd'hui le ciel semblait similaire. C'est aussi le début d'une compétition delta pour une semaine. J'ai attendu sagement au déco que les compétiteurs aient évacué l'espace pour partir. Les conditions restent fortes (toujours quelques gros dust-devil ici ou là) mais raisonnables. Je monte vers 3000m et pars avec le vent au nord. Il n'est pas si tard pour faire 100km. A 20km je rencontre les premiers deltas sur le retour pour le goal à la ferme. Je fais demi tour pour profiter un peu du spectacle. Car les poses delta sont parfois spectaculaires ;-)
Au dessus de la ferme je refais un gros plein et je rentre sur Manilla.
J'ai le droit à un beau vrac surprenant alors que j'étais au plus fort de la dégueulante bien accéléré. Celui là, je ne l'ai pas vu venir du tout. Sans conséquence. Je pose sur le terrain de Criket. J'ai perdu le compte des glaces pour la ice cream cup mais le tableau affiche ma 10ieme glace. Il doit en manquer quelques unes. Pas grave. Content.
Limite de la couche convective |
vers 3000m |
La pampa toujours aussi verdoyante |
Manilla |
Camping avec le terrain de Criket... et son gazon ;-) |
Libellés :
australie,
ice cream cup,
manilla,
paragliding bullshit,
parapente,
photo
dimanche 3 février 2019
XC Camp .. et fin
Jour 5
Vent très fort au déco, du nord, nord est. Rien de très
enthousiasmant pour moi. Quelques voiles arrivent à sortir et
partir. Je suis pas motivé mais je finis par faire 2 petits vols
sans chercher trop fort à m’échapper. Je fais surtout le malin au
déco, ça je sais très bien faire. Et donc je reste dans le bocal.
En fait ça semble pas si tordu que ça et j’aurais du en profiter
pour travailler du thermiques ventilés. Matt fera 50km et posera au
milieu du lac keepit… qui est vide.
La journée sera validée car il aura juste quelques pilotes de plus
que les 25 nécessaires avec 10km de vol.
Wait and see... |
Cobra |
Jour 6 110km
Une journée bien intéressante. Si ce n’était pas pendant
l’xc-camp jamais je ne serais monté au déco tellement c’est
baché. Il y a une grosse couche nuage à l’étage moyen qui masque
plus ou moins le soleil. Surtout plus que moins. Malgré tout en
dessous il y a des cumulus qui sont parfois bien présents. Il semble
très gris à cause du manque de lumière. Au déco ouest ça hésite
un peu devant de telles conditions. Mais c’est actif et ça monte
même bien sous les nuages. C’est facile jusqu’a 1700m et il faut
ramer pour finir dans les barbules. Léger vent d’ouest puis sud.
Je pars au nord et au lieu de profiter du relief et pars milieu de
vallée pour attraper un nuage. Mauvaise pioche, je passe en mode
survie et tourne longuement dans du zero+ sans monter plus que ça.
Je vais passer de nuage en nuage sans vraiment monter en profitant du
marquage du ciel par de nombreuses ailes dans la même situation. Je
me refais vaguement dans la cuvette infernale de Tapoli mais j’ai
vraiment pas beaucoup de gaz. Je me retrouve à tourner indéfiniment
dans de l’anémique juste avant Barraba. C’est fatiguant. Nous
sommes 7/8 à faire du surplace et personne ne veut prendre de risque
à partir explorer devant. Ca monte enfin un peu et je peux prendre
une option qui va payer un peu à droite de la ville alors que le
soleil semble un chouïa plus présent. Après Barraba nous
remontons tous au nuage. Il y a maintenant un peu plus de nuages.
J’avance vite et j’ai une bande de suiveur derrière moi, c’est
de bonne guerre.
Je profite d’un nouveau vague coup de soleil pour
traverser la vallée en diagonale au km 60. Normalement je devais
touché un cumulus sur la route mais il disparaît. J’arrive bas
sur le relief qui marque la vallée de Bingara. Les autres n’ont
pas suivi et restent du coté est. Bon choix pour moi car même tout
à l’ombre le relief va donner.
Je remonte très vitre au nuage et
j’ai alors une rue de nuage que j’enquille à l’accélérateur
jusqu’à Bingara. Je suis vers 3000m et il fais très froid.
Curieux au plus haut j’ai un flux d’est. Je dévie ma course vers
le nord ouest mais très vite le vent redevient sud. C’est de
nouveau tout baché devant et pas de nuage. J’ai Dave à la radio,
il me suit avec la récup à quelques km. Parfait je pousse devant.
Je tombe un peu du ciel mais à radada j’ai une bulle ridicule que
j’enroule sans monter pour ajouter 5km. Retour rapide au camping.
Un très bon vol pour ces conditions. Je fais 3ieme.
Un beau ciel pour crosser non ? |
Vallée de Bingara, feu feu feu ! |
Team members : Mark et Harry |
Evoluer ! |
Jour 7 70km
Euh… moyen moyen. Une journée annoncée fumeuse. Et elle le sera
mais pas pour moi. Je pars prudemment pas trop tôt. Mais tout le
début du vol sera pénible. Je me retrouve un peu contraint à
suivre la route car je ne suis si haut que ça. Y a beaucoup de vent
et je me retrouve bien bas. Je prends un bon vrac (le premier) en
coursant une ombre de nuage pour trouver un début d’ascendance.
Bref… je me retrouve à faire 10km à ras du sol dans du vent à
30km/h. Je passe quelques buttes et triggers possibles mais c’est
trop tard. Tout est dégommé par le vent. Je pose un peu dépité
surtout qu’au dessus le ciel s’instabilise et je vois passer des
voiles sous des cumulus un peu soudés mais favorables. Il y aura des
vols au-delà de 250km avec des rues de nuages de 70km. Je fais la
récup avec David pour chercher Matt vers 150km.
Jour 8 150km
Encore une journée à gros potentiel. Beaucoup de vent au déco.
Les premiers en l’air sont bien scotchés et ça part au compte
goutte avec le passage de gros cycles. Je suis pas emballé du tout.
Les conditions s’arrangent un peu, je décolle tardivement. Par
vent fort je vais cherché loin devant les ascendances dès que j’ai
un peu de hauteur. Les ascendances qui partent de la plaine sont
souvent plus généreuses que celles qui suivent le relief et sont
perturbées par la compression. Je quitte le relief pas trop haut
mais je me refais un peu plus loin. J’essaie de rester au plafond
le plus possible. Il y a un bon 20/25km/h d’est. Il va falloir que
je me décale au nord ou au sud pour éviter la foret après 65km.
C’est encore loin mais avec un tel vent, il faut anticiper. De
nouveau je suis mal placé, impossible de me décaler au nord alors
je suis au km40. Pour me décaler il faudrait que je sois au plafond
vers 2500m. Je perds du temps à essayer de passer une couche pourrie
vers 1700m. J’arrive à avoir l’info sur Matt qui me précède
d’une heure. Il est parti au sud ouest, ça m’arrange car je n’ai
plus assez de place et de temps pour passer au nord. Vers 2000m les
ascendances sont puissantes. En dessous il y a des gros dust-devils
bien visibles. Je décale au mieux mais je me retrouve à craber pour
ne pas être pousser vers la foret. Je ne peux pas me permettre un
point bas si proche car la remontée impliquerait de dériver
forcement sur les arbres. Je m’échappe enfin d’un gros carré de
forêt. Je me demande ou à pu passer Matt ? Je ne connais pas
le coin et la visibilité faible ne me laisse pas trop de solution.
Je reste en crabe vers le sud. Je passe au dessus de pampa avec très
peu de routes valables pour partir plein ouest avec le vent. Toujours
beaucoup trop de zones boisées. Je crabe toujours au Sud et découvre
la grande route… largement bordée d’arbres. Je dois encore
perdre du temps pour rejoindre une petite vallée plus au sud un peu
plus fréquentable avec des dégagements et une grosse piste qui part
à l’ouest. Je peux remonter enfin au nuage et partir avec le vent.
Je retrouve plus tard la grande route qui va vers Coonabaraban. Je
laisse une rue de nuage qui part au sud ouest car j’ai trop lutté
pour repartir au milieu de nulle part. J’ai toujours beaucoup de
bois sous les pieds. Je fais un point bas dans une zone bleue. Je me
bats pas trop pour remonter car j’ai encore pas mal d’obstacles à
gérer si je dérive très bas. 150Km, pas un grand vol mais je pense
avoir fait au mieux par rapport au terrain pour assurer ma sécurité.
Dave avec Harry qui a posé à Boggabri sont partis après Matt qui
va faire un gros vol. (env 300km). Je vais avoir du temps pour
essayer de comprendre comment Matt a pu passer au dessus de tout ça.
Quand Matt pose il est à 200km de moi par la route. Je suis à 160km
de Manilla. J’essaie de faire du stop pour rentrer au moins sur
Gunnedah mais il est 7h, le peu de voiture qui passe et la nuit qui
arrive vont m’obliger à profiter d’une jolie nuit.
Pilot, need a ride |
Heureusement
j’ai toujours du répulsif pour les moustiques dans les affaires de
vol. il fait bon avec beaucoup de vent. Je bois quelques litres de
flottes en regardant la voie lactée. J’ai presque 6 litres de
ballast. Dave reviens avec Matt un peu avant minuit. J’ai la
réponse à mon énigme de trajectoire : il est passé au dessus
de la foret sans avoir de possibilité de pose… il dit qu’il ne
le refera plus jamais ;-)
Moi aussi : vent d’est, il faut passer au nord ! Par
Narrabri et après c’est la pampa sans soucis. D’ailleurs ce jour
là, le record du site tombe. 436km. Un autre pilote fera 417km….
Au nord. Pas de regret, je ne pouvais pas passer au nord cette fois
ci.
Nouveauté : Analyse du vol sur une carte. Peut être que c'est un peu plus parlant. Je fais ça pour chaque vol ? Par email vos suggestions...
Nouveauté : Analyse du vol sur une carte. Peut être que c'est un peu plus parlant. Je fais ça pour chaque vol ? Par email vos suggestions...
Voilà, l’XC-Camp est fini. 750 km pour 32 heures de vols sur 8
jours.
Une semaine avec des vols tous les jours et un gros potentiel. La
météo variée a été favorable. Pas de gros vols pour moi mais des
vols intéressants en condition souvent fortes, sans doute les
conditions les plus fortes que je n’ai jamais eu ici, la sécheresse
qui sévit n’y est pas étrangère. Je suis 16ieme sur 200 pilotes,
c’est provisoire et j’essaierais de trouver les résultats.
Kangourou launch style |
Le vrai miracle de ce truc, c’est qu’il n’y ait pas eu un
accident avec 200 pilotes au vu des conditions et du niveau atroce
des pilotes au déco. Un vrai carnaval surtout des pilotes avec des
ailes perfo… Nous avons les mêmes experts sur nos décollages.
mercredi 30 janvier 2019
XC Camp 2019 suite
Jour 3 donc
Une instabilité bien marquée avec des nuages qui forment vite au
dessus. Le vent au déco est soutenu au nord est. Je suis rapidement
prêt et je décolle dans les premiers car c’est franchement
carnaval. Comme d’habitude le niveau général au sol est
pitoyable. Je monte dans un thermique haché devant le déco qu’il
faut presque aller chercher sous le vent. C’est moyen je finis par
dériver plus que je monte et avec du vent dans ce sens j’ai pas
trop envie de jouer au dessus des arbres. Je pousse à l’est en
plaine pour chercher un thermique mieux établi mais toute la pampa
est quasiment dans l’ombre. Je pourrais m’accrocher mais je
préfère poser à l’atterrissage. David me récupère rapidement.
Je peux refaire un peu le malin au déco avant de repartir. Cette
fois j’accroche un ascenseur plus costaud. Ca monte droit et me
voila au nuage. La plaine derrière le déco est bien chargée mais
la distance entre les premiers cumulus semble importante. Je
progresse avec un peu de monde autour. Ca va bien, le vent en
altitude n’est pas très fort. Juste avant le relief qui me sépare
de la ville suivante le ciel est presque bouché. Je monte qu plafond
en évitant de me faire glouper. Toujours peu de vent en haut et
j’hésite sur la suite du vol. La plaine suivante vers Gunnedah est
étonnamment dégagé de tout nuage. Je pars en peu au nord. Je
tergiverse et je finis par le décider à partit vers la ville. C’est
couillon car je pars dans la plaine sans être bien placé. Et je
vais ramer… Je vais passer sous la couche d’inversion et toucher
du vent contraire. Impossible de repasser au dessus de 2000m, je
perds du temps et j’avance lentement. C’est inconfortable et
usant. J’arrive bas au dessus de la ville ou il y a quelques petits
reliefs. Ca fera un appui modeste. Il y a aussi 2 aigles qui tournent
mais ils iront jouer à faire peur à un japonais qui m’a rejoint
dans ma galère. Je le laisse faire copain copain. Je suis très bas
et il fait vraiment très chaud en dessous de 700m. Par dépit je
pars sous le vent d’un petit truc. Ca marche. Je ressors tout
doucement. Je m’acharne un peu et nuage 2500m. Plein sud
maintenant. C’est tranquille, Je passe de nuage en nuage et je peux
appuyer enfin. Je découvre une région que je n’avais jamais
survolée. La voiture me suis de près et j’essaie de rester sur la
route la plus évidente. Après 50 km j’ai devant moi tout un
relief qui me barre la route. Dessus les nuages se développent un
peu trop avec des niveaux de condensation variés. Je m’approche au
plus près en espérant une trouée mais c’est vraiment pas beau.
Ca forme et déforme trop vite. Et puis je vois pas bien de route…
Hum hum... ou passer ? |
En route vers le sud.... la campagne... |
Pas beau ce truc.... |
Demi tour vers une route qui part à l’est. Je suis légèrement
contré mais je pense que c’est la route à suivre pour rentrer
avec la récup. Autant faire simple pour toute l’équipe. Je
surveille les congestus sur ma droite. Je fais dix kilomètres sans
faire un virage au dessus la route. Toute la masse d’air est en
train de se déstabiliser. Je pourrais sans doute continuer 10/20km
mais j’ai pas envie de finir le vol en luttant pour descendre. Dès
que je trouve, enfin, un petit bout de d’air neutre je me laisse
descendre. A 500m sol la chaleur est saisissante. Il doit y avoir 40
degrés au sol. Je pose sur la route à coté de la voiture. On me
tend une bière. Trop bon. Je jette tout mon matos dans la voiture
et c’est près pour demain.
Pour des vols dans ce coin il faudra que je regarde un peu la carte
pour savoir ou sont les passages possibles. J’avais qu’une vague
idée de ma position dans l’espace. A priori en volant plus au sud
ouest il y avait en passage.
Super content de cette fin de vol.. 135km.
Jour 4
Encore du vent fort au déco. Toujours le même axe. Très bleu au
dessus. Encore une fois je fais un petit vol pour m’échauffer en
voulant chercher une ascendance loin devant plutôt qu’à rester me
faire dégommer le long du relief. Pas grave. Il y a un deltiste à
l’atterro qui me remonte immédiatement. Il va se sentir un peu
seul car nous sommes au moins 150 parapentistes. De l’autre coté
du déco il y a un instructeur japonais qui s’amuse à m’imiter.
On se lance dans une petite bataille de contrôle de voile avant de
décoller. Je connais un petit peu les japonais car ils ont découvert
mon application de tracking et ils l’utilisent à chaque fois
qu’ils viennent ici.
Je suis au plafond avec pas mal de monde. Pas trop de vent en haut
même si l’ombre des quelques nuages semblent filer au sud ouest.
Je fais n’importe quoi et je pars alors que j’ai perdu 500m. Du
coup je me retrouve tout seul à 5km du déco très bas. Je vais
perdre un temps fou à remonter au nuage. Je me raccroche à une
ligne de nuages épars qui suit le plateau qui borde la plaine au
nord. Le vent est varié selon l’altitude. C’est compliqué de
suivre la dérive en passant les différentes couches. Je progresse
au nuage facilement jusqu’au km 30. Derrière la petite chaîne de
montagne les cumulus sont encore moins nombreux avec de grands
écarts. Il y a une composante d vent d’est mais je pars au sud
ouest car je ne veux pas être bloquer par la grande foret au loin.
Le but est de passer par le nord de Gunnedah car je sais que le
terrain est ouvert à partir de là pour partir loin. Ben non… Je
vais me retrouver à 100m/sol sur la route entre Boggabri et
Gunnedah. Je remonte difficilement avec cette fois une dérive en
basse couche sud-est. Ca m’arrange pas du tout car il y a des
nimbes qui cache maintenant le soleil. Plus le choix. Je passe au
dessus de Bogabri et je pars au nord vers Narrabri. Ca marche bien
même à l’ombre. Et soudain la boulette. La fatigue et la chaleur
n’y sont pas pour rien. Au lieu d’assurer un gros plein et de
rester entre 2000 et 2500m dans la zone qui marche bien. Je repasse
sous cette couche et impossible de repasser au dessus avec l’ombre.
Je progresse quand même mais je remonte de moins en moins haut à
chaque thermique alors qu’au dessus il y a encore des nuages. Je
pose à 10km de Narrabri. Problème, ma récup est partir plein sud
suivre Harry à 150km de moi. Je plie et je fais du stop. Une
voiture me ramène sur la route de Boggabri. Je patiente une petite
heure. Alors que Dave est rentré à Manilla et se propose de venir
me chercher. Je trouve une voiture pour me ramener à Manilla. Je
comprends pas tout ce que dit le chauffeur et les bières qu’il
picole n’aident pas. J’arrive à la nuit. Lee m’a préparé une
assiette. Je suis gaté.
Fatiguant ce vol et j’ai pas eu le temps de profiter du paysage.
105km. Y avait mieux à faire. J’oublie que j’aurais pu faire
plus simplement un triangle dans le bocal.
dimanche 27 janvier 2019
XC camp 2019
XC Camp
Le format : faire le plus grand vol chaque jour. Il ne s’agit
pas d’une compétition (bien sur…) donc une grande liberté dans
l’action. Environ 180 pilotes sur le papier.
Je suis dans une équipe de récup. avec Dave comme chauffeur, Matt,
Mark et Harry sont mes camarades de vols.
Jour 1
Je décolle rapidement dans les premiers car je sens que les cycles
thermiques vont forcir et ça va être carnaval sur le déco.
Évidemment ça implique que je patiente en l’air le temps que la
première inversion craque. Ce qui peut être taquin quand il y a
pas mal de trafic. Mais là ça va bien nous sommes une vingtaine. La
météo annonce du nord. Il y a bien un peu de nord en bas. Sur une
accélération du vent tout le monde descend très bas. Les ailes
partent un peu partout et la connaissance du coin m’aide bien car
je fais mon circuit habituel sur les zones thermiques et je trouve
juste au dessus de l’atterro une petite ascendance que j’accroche
jusqu’au nuage vers 2200m.
Ça forme plutôt vite au dessus. A suivre. J’ai de l’ouest sur
le dessus du relief mais ça semble un peu sud au plafond. Je suis
donc les nuages. Les conditions sont toujours très toniques et
hachées.
Je progresse bien mais je suis dois être prudent pour passer la zone
défavorable de Tapoli et aborder la plaine de Barraba. C’est bien
curieux, je me balader vers 2000/2500m et hop je suis à radada à
galérer sur un relief ridicule avant la ville. J’ai une petite
aide, il y a une aile encore plus bas qui va me permettre de trouver
un début d’ascenseur… Pas simple du tout. Il fait super chaud.
Dans ces cas là pas le temps d’ouvrir ma veste, je surchauffe en
me battant dans du rien. L’autre pilote fini par poser. Je m’en
sors après 3 thermiques misérables. Ouf, au frais vers 2000m. Au
dessus de Barraba. J’ai vu passer quelques ailes pendant ma
bataille. Ça m’a bouffé un temps précieux…
J’avance facilement vers Bingara mais la progression n’est pas
énorme. Peu de vent, thermiques toujours inconsistants et je rate
souvent le noyau pour passer rapidement la deuxième inversion vers
2000m qui permet l’accès vers 2500m. Kilométrer 60, il y a un
beau rideau de pluie sur ma droite que je méprisais. Ce truc se
rapproche beaucoup trop de ma route avec des nuages franchement noirs
qui viennent me barrer la route… Dommage je pourrais forcer un peu
la dessous pour rentrer dans la vallée de Bingara. Pas raisonnable
du tout. Surtout si il y a un front lié à la pluie en basse couche
ça peut alors être moyen. Je pars à gauche et saute dans une
petite vallée latérale fermée. J’ai toujours les nuages qui
viennent vers moi. Cette petite vallée me plaît pas non plus si je
dois poser. Je remonte vers 2000m et je passe un relief pour passer
dans une grande vallée. Je suis me retrouve pousser par un peu de
nord en basse couche et j’ai le petit village d’Upper Horton pas
loin. Il y a aussi un gros cunimb vers l’ouest. M’ouais, je
m’arrête là. Il y a quelques ailes qui font la même chose. Je
vois aussi des ailes sous le nuage qui continuent… Un peu trop la
loterie à mon goût. Dave arrive rapidement et nous prenons Matt à
Barraba qui patiente au Pub, mes deux autres compagnons de vols n’ont
pas volé très loin.
Bien au sol ;-) |
C’est bien, les ailes qui auront pu passées avant la pluie iront
vers 150km. Dans ces conditions instables il faut partir tôt pour
avoir une chance de franchir les reliefs ou il y a le plus de chance
de gros nuages. Par contre ça implique moins de monde en l’air et
de repères. Pas pire mon option.
Jour 2
Les nuages présents dès le matin qui forment bien. 30 % de
chance d’orages. Le vent annoncé comme hier est nord. Et il est
bien nord. Nous tentons le déco ouest mais nous revenons avec tout
le monde au nord-est. C’est fort au déco mais très gérable. Je
décolle vite et patiente en faisant le yo-yo en attendant qu’un
cycle me monte plus qu’il ne me fasse dériver au dessus de la
petite chaîne et des arbres. Je touche un truc avec 2 autres ailes
mais je me trouve pas assez haut pour dériver sereinement au sud. Je
tente ma chance en partant sur la plaine à l’est mais tout est à
l’ombre. Pas grave, je pose à l’atterrissage short-est et Dave
me remonte rapidement. Au déco c’est un peu plus carnaval mais ça
va encore très bien pour moi. Je trouve un meilleur thermique
(toujours bien haché) et je monte doucement. Au nuage le vent passe
ouest. Jasperais partir au sud-ouest selon le vent en basse couche
vers les plaines ouvertes à ouest de Tamworth. Je reviens vers l’est
et passe au dessus de Manilla. La seule option jouable en Ouest est
une petite vallée salement encaissée vers les hauts plateaux. J’ai
pas de tout envie d’être bas la dedans aussi je reste prudemment
le plus haut possible sachant que même dans des trucs anémiques je
dérive avec l’ouest. Matt est devant. Mais je le perds de vue un
peu avant de franchir le col qui amène sur Bendemer et le plateau.
Je bascule dès que j’ai une chance sur la plateau en passant à
gauche de la ville. Ouf, tranquille. Le plancher est vers 1000m et la
base des nuages vers 2700m. Je pense Matt est parti vers l’est mais
j’ai du vent sud ouest. Je suis donc une grosse route car je pense
que ça ne devrait pas être un souci pour la récup. Revoilà les
gros nuages et j’ai une barre devant moi. Quelques ailes partent
plein est pour contourner le truc mais c’est direction pampa, je
ne vois pas de route. Le nuage s’étend bien de chaque coté mais
n’est pas très large. Comme je suis à 2000m je passe dessous. Au
sol tout est à l’ombre et le nuage n’est pas très actif. Je
suis même surpris car j’espérais monter en passant. Derrière le
nuage et proche de la ville d’Uralla, c’est un trou bleu. Au sol
le vent est franchement est et m’entraîne de nouveau vers nulle
part. Pas trop envie de gratter quelques km et je me pose au bord de
la route.
Trou bleu. Au loin, c'est pas beau. |
Mon petit nuage s'énerve un peu |
Claus pose à 1 km de moi. Je profite de sa voiture pour
rentrer. Dave rentre donc directement de Bendemer avec Matt. En une
heure mon nuage noir devient un gros orage….
J’avais jamais volé dans ce coin. C’est très beau, très vert
et beaucoup plus frais qu’à Manilla. Pareil qu’hier, les plus
rapide auront sans doute pu passer les gros nuages avant
surdéveloppement…
Jour 3
40 % orage… a suivre.
Hot. Partly cloudy. Medium (40%) chance of showers on the southern slopes during this afternoon and early evening. Near zero chance of rain elsewhere. The chance of a thunderstorm in the south. Winds north to northeasterly 15 to 25 km/h tending northeast to southeasterly 15 to 20 km/h in the late evening. Daytime maximum temperatures 35 to 40.
lundi 14 janvier 2019
Vamos a la playa : Port Macquarie, Bonny Hills
Comme il fait super chaud, je vais avec mes amis allemands au bord de la mer du coté de Port Macquarie, plus précisément à Bonnie Hills.
La route pour s'y rendre traverse la chaine de montagne qui borde l'est australien. La monte pas mal avec tout plein de virages. La végétation est alors très verte et tropicale. Ce relief sépare deux systèmes de climat. D'un coté la plaine australienne très sèche et chaude, de l'autre les brises marines humides. C'est pas rare de voir une convergence bien marquée et visible depuis Manilla. Quand je passe en avion on peut observer deux niveaux de condensation de chaque coté.
Nous retrouvons Tony, un pilote anglais que nous connaissons bien et qui passe pas mal de temps en Australie. Il connaît parfaitement le bord de la cote et il est membre du club local. Par ailleurs il y a un décollage juste à coté du camping (300m). Nous n'aurons pas des conditions exceptionnelles pour voler mais il y aura quelques vols sympas. Nous profiterons surtout de l'océan (très froid), d'un climat plus sympa et de ballades.
Un petit tour dans Port Macquarie. Il y a une jetée avec des gros blocs peints.
Quelques photos du bord de mer. en vrac.
Et quelques photos de parapente.
Et pour finir quelques sirènes. Sinon nous avons vu plein de dauphins.
La route pour s'y rendre traverse la chaine de montagne qui borde l'est australien. La monte pas mal avec tout plein de virages. La végétation est alors très verte et tropicale. Ce relief sépare deux systèmes de climat. D'un coté la plaine australienne très sèche et chaude, de l'autre les brises marines humides. C'est pas rare de voir une convergence bien marquée et visible depuis Manilla. Quand je passe en avion on peut observer deux niveaux de condensation de chaque coté.
Bonny Hills Camping. Petit matin. |
Nous retrouvons Tony, un pilote anglais que nous connaissons bien et qui passe pas mal de temps en Australie. Il connaît parfaitement le bord de la cote et il est membre du club local. Par ailleurs il y a un décollage juste à coté du camping (300m). Nous n'aurons pas des conditions exceptionnelles pour voler mais il y aura quelques vols sympas. Nous profiterons surtout de l'océan (très froid), d'un climat plus sympa et de ballades.
North Brother : Pas de vol :-( |
Avec Tony |
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Manilla !!! |
Quelques photos du bord de mer. en vrac.
"Blue bottle", une méduse urticante qui flotte. |
Pont entre deux cailloux. |
"L'enfer, c'est les autres" |
Ou ça des sirènes ? |
Tony au déco |
Claus |
Atterrissage. |
Pélicans |
Et pour finir quelques sirènes. Sinon nous avons vu plein de dauphins.
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paragliding bullshit,
parapente,
voyage
Pays/territoire :
Port Macquarie Nouvelle-Galles du Sud 2444, Australie
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