mercredi 20 février 2019
dimanche 17 février 2019
Vol dans le bocal. Ice Cream.
Pas de vol la semaine dernière car beaucoup de vent.
Hier et avant hier c'était volable mais dans des conditions parfaitement détestable. Comme voler à travers une inversion en permanence. J'ai pas aimé du tout et j'ai été sagement me poser.
Aujourd'hui le ciel semblait similaire. C'est aussi le début d'une compétition delta pour une semaine. J'ai attendu sagement au déco que les compétiteurs aient évacué l'espace pour partir. Les conditions restent fortes (toujours quelques gros dust-devil ici ou là) mais raisonnables. Je monte vers 3000m et pars avec le vent au nord. Il n'est pas si tard pour faire 100km. A 20km je rencontre les premiers deltas sur le retour pour le goal à la ferme. Je fais demi tour pour profiter un peu du spectacle. Car les poses delta sont parfois spectaculaires ;-)
Au dessus de la ferme je refais un gros plein et je rentre sur Manilla.
J'ai le droit à un beau vrac surprenant alors que j'étais au plus fort de la dégueulante bien accéléré. Celui là, je ne l'ai pas vu venir du tout. Sans conséquence. Je pose sur le terrain de Criket. J'ai perdu le compte des glaces pour la ice cream cup mais le tableau affiche ma 10ieme glace. Il doit en manquer quelques unes. Pas grave. Content.
Hier et avant hier c'était volable mais dans des conditions parfaitement détestable. Comme voler à travers une inversion en permanence. J'ai pas aimé du tout et j'ai été sagement me poser.
Aujourd'hui le ciel semblait similaire. C'est aussi le début d'une compétition delta pour une semaine. J'ai attendu sagement au déco que les compétiteurs aient évacué l'espace pour partir. Les conditions restent fortes (toujours quelques gros dust-devil ici ou là) mais raisonnables. Je monte vers 3000m et pars avec le vent au nord. Il n'est pas si tard pour faire 100km. A 20km je rencontre les premiers deltas sur le retour pour le goal à la ferme. Je fais demi tour pour profiter un peu du spectacle. Car les poses delta sont parfois spectaculaires ;-)
Au dessus de la ferme je refais un gros plein et je rentre sur Manilla.
J'ai le droit à un beau vrac surprenant alors que j'étais au plus fort de la dégueulante bien accéléré. Celui là, je ne l'ai pas vu venir du tout. Sans conséquence. Je pose sur le terrain de Criket. J'ai perdu le compte des glaces pour la ice cream cup mais le tableau affiche ma 10ieme glace. Il doit en manquer quelques unes. Pas grave. Content.
Limite de la couche convective |
vers 3000m |
La pampa toujours aussi verdoyante |
Manilla |
Camping avec le terrain de Criket... et son gazon ;-) |
Libellés :
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photo
dimanche 3 février 2019
XC Camp .. et fin
Jour 5
Vent très fort au déco, du nord, nord est. Rien de très
enthousiasmant pour moi. Quelques voiles arrivent à sortir et
partir. Je suis pas motivé mais je finis par faire 2 petits vols
sans chercher trop fort à m’échapper. Je fais surtout le malin au
déco, ça je sais très bien faire. Et donc je reste dans le bocal.
En fait ça semble pas si tordu que ça et j’aurais du en profiter
pour travailler du thermiques ventilés. Matt fera 50km et posera au
milieu du lac keepit… qui est vide.
La journée sera validée car il aura juste quelques pilotes de plus
que les 25 nécessaires avec 10km de vol.
Wait and see... |
Cobra |
Jour 6 110km
Une journée bien intéressante. Si ce n’était pas pendant
l’xc-camp jamais je ne serais monté au déco tellement c’est
baché. Il y a une grosse couche nuage à l’étage moyen qui masque
plus ou moins le soleil. Surtout plus que moins. Malgré tout en
dessous il y a des cumulus qui sont parfois bien présents. Il semble
très gris à cause du manque de lumière. Au déco ouest ça hésite
un peu devant de telles conditions. Mais c’est actif et ça monte
même bien sous les nuages. C’est facile jusqu’a 1700m et il faut
ramer pour finir dans les barbules. Léger vent d’ouest puis sud.
Je pars au nord et au lieu de profiter du relief et pars milieu de
vallée pour attraper un nuage. Mauvaise pioche, je passe en mode
survie et tourne longuement dans du zero+ sans monter plus que ça.
Je vais passer de nuage en nuage sans vraiment monter en profitant du
marquage du ciel par de nombreuses ailes dans la même situation. Je
me refais vaguement dans la cuvette infernale de Tapoli mais j’ai
vraiment pas beaucoup de gaz. Je me retrouve à tourner indéfiniment
dans de l’anémique juste avant Barraba. C’est fatiguant. Nous
sommes 7/8 à faire du surplace et personne ne veut prendre de risque
à partir explorer devant. Ca monte enfin un peu et je peux prendre
une option qui va payer un peu à droite de la ville alors que le
soleil semble un chouïa plus présent. Après Barraba nous
remontons tous au nuage. Il y a maintenant un peu plus de nuages.
J’avance vite et j’ai une bande de suiveur derrière moi, c’est
de bonne guerre.
Je profite d’un nouveau vague coup de soleil pour
traverser la vallée en diagonale au km 60. Normalement je devais
touché un cumulus sur la route mais il disparaît. J’arrive bas
sur le relief qui marque la vallée de Bingara. Les autres n’ont
pas suivi et restent du coté est. Bon choix pour moi car même tout
à l’ombre le relief va donner.
Je remonte très vitre au nuage et
j’ai alors une rue de nuage que j’enquille à l’accélérateur
jusqu’à Bingara. Je suis vers 3000m et il fais très froid.
Curieux au plus haut j’ai un flux d’est. Je dévie ma course vers
le nord ouest mais très vite le vent redevient sud. C’est de
nouveau tout baché devant et pas de nuage. J’ai Dave à la radio,
il me suit avec la récup à quelques km. Parfait je pousse devant.
Je tombe un peu du ciel mais à radada j’ai une bulle ridicule que
j’enroule sans monter pour ajouter 5km. Retour rapide au camping.
Un très bon vol pour ces conditions. Je fais 3ieme.
Un beau ciel pour crosser non ? |
Vallée de Bingara, feu feu feu ! |
Team members : Mark et Harry |
Evoluer ! |
Jour 7 70km
Euh… moyen moyen. Une journée annoncée fumeuse. Et elle le sera
mais pas pour moi. Je pars prudemment pas trop tôt. Mais tout le
début du vol sera pénible. Je me retrouve un peu contraint à
suivre la route car je ne suis si haut que ça. Y a beaucoup de vent
et je me retrouve bien bas. Je prends un bon vrac (le premier) en
coursant une ombre de nuage pour trouver un début d’ascendance.
Bref… je me retrouve à faire 10km à ras du sol dans du vent à
30km/h. Je passe quelques buttes et triggers possibles mais c’est
trop tard. Tout est dégommé par le vent. Je pose un peu dépité
surtout qu’au dessus le ciel s’instabilise et je vois passer des
voiles sous des cumulus un peu soudés mais favorables. Il y aura des
vols au-delà de 250km avec des rues de nuages de 70km. Je fais la
récup avec David pour chercher Matt vers 150km.
Jour 8 150km
Encore une journée à gros potentiel. Beaucoup de vent au déco.
Les premiers en l’air sont bien scotchés et ça part au compte
goutte avec le passage de gros cycles. Je suis pas emballé du tout.
Les conditions s’arrangent un peu, je décolle tardivement. Par
vent fort je vais cherché loin devant les ascendances dès que j’ai
un peu de hauteur. Les ascendances qui partent de la plaine sont
souvent plus généreuses que celles qui suivent le relief et sont
perturbées par la compression. Je quitte le relief pas trop haut
mais je me refais un peu plus loin. J’essaie de rester au plafond
le plus possible. Il y a un bon 20/25km/h d’est. Il va falloir que
je me décale au nord ou au sud pour éviter la foret après 65km.
C’est encore loin mais avec un tel vent, il faut anticiper. De
nouveau je suis mal placé, impossible de me décaler au nord alors
je suis au km40. Pour me décaler il faudrait que je sois au plafond
vers 2500m. Je perds du temps à essayer de passer une couche pourrie
vers 1700m. J’arrive à avoir l’info sur Matt qui me précède
d’une heure. Il est parti au sud ouest, ça m’arrange car je n’ai
plus assez de place et de temps pour passer au nord. Vers 2000m les
ascendances sont puissantes. En dessous il y a des gros dust-devils
bien visibles. Je décale au mieux mais je me retrouve à craber pour
ne pas être pousser vers la foret. Je ne peux pas me permettre un
point bas si proche car la remontée impliquerait de dériver
forcement sur les arbres. Je m’échappe enfin d’un gros carré de
forêt. Je me demande ou à pu passer Matt ? Je ne connais pas
le coin et la visibilité faible ne me laisse pas trop de solution.
Je reste en crabe vers le sud. Je passe au dessus de pampa avec très
peu de routes valables pour partir plein ouest avec le vent. Toujours
beaucoup trop de zones boisées. Je crabe toujours au Sud et découvre
la grande route… largement bordée d’arbres. Je dois encore
perdre du temps pour rejoindre une petite vallée plus au sud un peu
plus fréquentable avec des dégagements et une grosse piste qui part
à l’ouest. Je peux remonter enfin au nuage et partir avec le vent.
Je retrouve plus tard la grande route qui va vers Coonabaraban. Je
laisse une rue de nuage qui part au sud ouest car j’ai trop lutté
pour repartir au milieu de nulle part. J’ai toujours beaucoup de
bois sous les pieds. Je fais un point bas dans une zone bleue. Je me
bats pas trop pour remonter car j’ai encore pas mal d’obstacles à
gérer si je dérive très bas. 150Km, pas un grand vol mais je pense
avoir fait au mieux par rapport au terrain pour assurer ma sécurité.
Dave avec Harry qui a posé à Boggabri sont partis après Matt qui
va faire un gros vol. (env 300km). Je vais avoir du temps pour
essayer de comprendre comment Matt a pu passer au dessus de tout ça.
Quand Matt pose il est à 200km de moi par la route. Je suis à 160km
de Manilla. J’essaie de faire du stop pour rentrer au moins sur
Gunnedah mais il est 7h, le peu de voiture qui passe et la nuit qui
arrive vont m’obliger à profiter d’une jolie nuit.
Pilot, need a ride |
Heureusement
j’ai toujours du répulsif pour les moustiques dans les affaires de
vol. il fait bon avec beaucoup de vent. Je bois quelques litres de
flottes en regardant la voie lactée. J’ai presque 6 litres de
ballast. Dave reviens avec Matt un peu avant minuit. J’ai la
réponse à mon énigme de trajectoire : il est passé au dessus
de la foret sans avoir de possibilité de pose… il dit qu’il ne
le refera plus jamais ;-)
Moi aussi : vent d’est, il faut passer au nord ! Par
Narrabri et après c’est la pampa sans soucis. D’ailleurs ce jour
là, le record du site tombe. 436km. Un autre pilote fera 417km….
Au nord. Pas de regret, je ne pouvais pas passer au nord cette fois
ci.
Nouveauté : Analyse du vol sur une carte. Peut être que c'est un peu plus parlant. Je fais ça pour chaque vol ? Par email vos suggestions...
Nouveauté : Analyse du vol sur une carte. Peut être que c'est un peu plus parlant. Je fais ça pour chaque vol ? Par email vos suggestions...
Voilà, l’XC-Camp est fini. 750 km pour 32 heures de vols sur 8
jours.
Une semaine avec des vols tous les jours et un gros potentiel. La
météo variée a été favorable. Pas de gros vols pour moi mais des
vols intéressants en condition souvent fortes, sans doute les
conditions les plus fortes que je n’ai jamais eu ici, la sécheresse
qui sévit n’y est pas étrangère. Je suis 16ieme sur 200 pilotes,
c’est provisoire et j’essaierais de trouver les résultats.
Kangourou launch style |
Le vrai miracle de ce truc, c’est qu’il n’y ait pas eu un
accident avec 200 pilotes au vu des conditions et du niveau atroce
des pilotes au déco. Un vrai carnaval surtout des pilotes avec des
ailes perfo… Nous avons les mêmes experts sur nos décollages.
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