dimanche 15 juin 2008

Compétition : Les Bauges

Nous arrivons (moi et mon popa) assez tôt à Aillon le Jeune. Il fait froid, y a du vent et le plafond est bas. Je monte au déco avec la navette puis une petite marche à pied, les sacs suivent dans une grande remorque attelée à un 4x4.







En haut nous patientons un long moment en regardant des parapentes voler de Monlambert. Le plafond monte doucement vers 2000m mais y toujours pas mal de Nord pour garantir un vol rock'n'roll. Mon popa qui grimpe à pied me rejoint. Il caille un peu et la manche est définie vers 14h. Nous sommes une centaine de pilotes.



Je décolle dans du vent soutenu et je reste avec une 40aine de pilotes en appuie sur le relief et sous les nuages gris en attendant le départ. J'ai les freins régler trop loin, c'est que mon deuxième vol avec mon aile. J'ai un petit vrac alors que je m'installe dans ma sellette.

Groupie au décollage




Je suis bien placé à l'ouverture de la manche, je suis dans le groupe de tête lors de la transition délicate vers le prochain relief. Là je merdouille un peu et je traine pour remonter au relief. J'ai droit encore à une belle fermeture ou l'aile fait une jolie crevette. J'arrive à la balise sur la dent des portes. J'ai fait le plus dur et je suis content d'être arrivé là même si je suis un peu largué maintenant.
Je décide de sauter sur le relief en face du Trélod pour être bien placé pour attraper la balise suivante (Dent de Rossane / Mont Colombier). En transitant je suis dans le barbule et je sens que je vais finir dans le nuage.



Là, je fais ma boulette : au lieu de faire les oreilles et d'appuyer sur l'accélérateur je décide bêtement de faire 2 ou 3 360°. J'envoie en peu fort et perd une centaine de mètre. Evidemment je suis alors juste un poil trop bas pour passer la crête et je suis même franchement sous le vent... j'ai du -4m/s à -5m/s qui m'emmène vite au fond de la vallée où il y a pas mal de vent et beaucoup d'arbres. Je suis pas fier mais je pose dans un petit coin à contre pente. ouf ouf ouf... ça sentait le gag.

En détail...


Je préviens la récup, trouve un stop vers l'attéro officiel (qui est aussi la ligne d'arrivée). Comme j'ai pas le coeur à voir les attéros de ceux qui bouclent, je saute vite dans une navette et je rentre rapidement à Aillon ou je retrouve mon sponsor (popa) qui est redescendu de la montagne en courant.
Je suis un peu déçu car j'avais fais le plus dur dans cette compétition. Pô grave, j'ai des réglages à faire sur ma sellette et puis ajouter quelques neurones pour la prochaine compétition.